Événements

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Solstice d’hiver 2023 – La tempête

A Carantec, dans la nuit du 1er au 2 novembre, la tempête Ciaran a couché de nombreux arbres de grande dimension. L’un d’entre eux, à l’entrée nord du Parc Claude Goude, présente aujourd’hui encore une souche de 6 mètres de diamètre arrachée du sol. Ce cyprès de Lambert, victime comme tant d’autres de la violence de la tempête, fut l’un des êtres vivants les plus imposants et les plus anciens de la commune.

A l’occasion du solstice d’hiver, les artistes Pierre Chanteau et Serge Bacheré interviennent sur le plan racinaire de l’arbre et tentent, en modifiant l’aspect de celui-ci (nettoyage et badigeon au lait de chaux), de saisir en images photographiques sa singularité, sa mystérieuse et spectaculaire altérité.

Photos : Serge Bacheré

Solstice d’été 2023 – Coup d’œil sur la centrale

21 juin 2023. Pierre Chanteau, artiste plasticien et Serge Bacheré, photographe, réalisent une œuvre éphémère composée de débris d’isolateurs électriques et de perches métalliques : un œil sur le lac de Brennilis et son « cadavre industriel » qui, un jour dit-on, disparaitra du paysage. 

Première centrale nucléaire française arrêtée en 1985 après 18 années d’activité intermittente, la centrale de Brennilis en Finistère est toujours en déconstruction. La troisième phase de démantèlement pourrait s’achever en 2040 après l’évacuation, le stockage ou l’enfouissement des milliers de tonnes de déchets de moyenne activité à Soulaines dans l’Aube, Bugey dans l’Ain et Bure dans la Meuse. Evalué en 1985 à 482 millions d’euros par la Cour des comptes, le coût total de l’opération est estimé aujourd’hui par EDF à 850 millions d’euros. Dans un rapport de 2007, la Criirad* pointe des rejets dans l’environnement de Tritium, de Césium 137, de Cobalt 60, d’Actinium 227… Cet échec complet en termes de coût, de délais et de sécurité pose aujourd’hui toutes les questions propres au démantèlement futur des 58 réacteurs du parc nucléaire français. 

 *Criirad : Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité.    

 Bel été à tous, entre écologie radicale et sobriété heureuse !  Pierre

Et pour en savoir plus …

https://www.sortirdunucleaire.org/

 Et pour revoir les anciennes « installations éphémères » des solstices passés : http://pierrechanteau.fr/evenements

SOLSTICE D’HIVER 2022 – STERENN AN NORZH

Photo : Marion Picart

Des centaines de pièces de bois parfois peintes, d’autres noircies de coaltar, des morceaux d’étraves, de bordés, de varangues, morceaux de chêne hérissés de clous rouillés … Ce ne sont pas des bois « flottés » mais bien des bois « coulés », des bois « d’épaves », pièces de bois qui furent habilement coupées, rabotées, ajustées il y a fort longtemps par des mains savantes avant d’être usées, cassées et jetées à la grève.

L’œuvre est visible depuis le 21 décembre, square du 18 juin à Carantec. Depuis un banc d’observation, deux œilletons situés au centre de l’œuvre permettent de viser l’étoile Polaire « Sterenn an Norzh ». De nuit, l’œuvre rend hommage à l’audace et aux compétences en astronomie des grands navigateurs.

Solstice d’été 2022 : histoires de feux

Incendie au Menez-Hom 

Palindrome :

IN GIRUM IMUS NOCTE ECCE ET CONSUMIMUR IGNI 

 « Nous tournoyons dans la nuit, et nous voilà consumés par le feu »

Photos : Serge Bacheré

Solstice d’été 2021

Photo : Serge Bacheré

21 juin 2021 – Installation, avec quelques amis, de lettres en métal dans les algues vertes de la Grande Grève à Carantec.

Algues vertes … 30 ans d’histoires de dégradations des estuaires et du littoral. Les conséquences sont catastrophiques. 

http://petitions.eau-et-rivieres.org/

Solstice d’été 2020

Installation éphémère dans les Monts d’Arrée (Finistère) pour Léa Chanteau.

Un Graal de 170 fourches assemblées et entrelacées, une composition d’éléments agressifs, pointus et dangereux pour réaliser une oeuvre transparente, voluptueuse et généreuse, un calice de métal pour recueillir les derniers rayons du soleil.
Ont participé à l’installation : Martine, Caroline, Nathalie, Camille, Catherine, Pilou, Serge, Georges, Ludo, Christophe et Philippe.

Photos : Pierre Chanteau, Serge Bacheré et Georges Grosz

Solstice d’été 2018

Avril 2018 – Île Callot à Carantec

Le chantier de renaturation de l’îlot « l’Hôpital » s’achève avec le retrait des gravats d’anciens bâtiments ostréicoles. En contrebas, sur la vasière, reposent les derniers vestiges des activités de réparations navales qui donnèrent, dit-on, le nom au lieu ( l’Hôpital ) : des centaines de pièces de bois parfois peintes, d’autres noircies de coaltar, des morceaux d’étraves, de bordés, de varangues, morceaux de chêne hérissés de clous rouillés … Ce ne sont pas des bois « flottés » mais bien des bois « coulés », des bois « d’épaves », pièces de bois qui furent habilement coupées, rabotées, ajustées il y a fort longtemps par des mains savantes avant d’être usées, cassées et jetées à la grève.

 

Jeudi 21 juin 2018 – solstice d’été

Ce jour là, une partie de ces débris marins, de ces poussières d’histoire, seront remis en situation devant l’îlot  » L’Hôpital  » après avoir séjourné plusieurs semaines dans mon atelier pour une mise en perspective singulière : 3 sculptures sur la dune, le temps d’une journée particulière.